" Claire a donc été définitivement abandonné sur le bord de la route, alors ? Sniff"
T'es fan parce que tu es fan du personnage.... ou parce que tu es fan.... de l'actrice ? :D
Dernier représentant des Seigneurs du temps et âgé de plus de 900 ans, Le Docteur parcourt l'espace et le temps dans son TARDIS. Amoureux de la race humaine, il se fait régulièrement accompagner par des compagnons d'aventure. Partagé entre folie et génie, insouciant mais conscient de ses responsabilités, il ...
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En cours | GB | 45 minutes |
Science-Fiction, Aventure, Drame, Fantastique | BBC One, France 4, Disney+ | 2005 |
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Les forces du mal se réunissent tandis que le Docteur, Yaz et Dan font face à d'insurmontables défis et vont devoir se battre pour survivre.
Diffusion originale : 28 novembre 2021
Diffusion française :
28 novembre 2021
Réalisat.eur.rice.s :
Azhur Saleem
Scénariste.s :
Chris Chibnall
Guest.s :
Nadia Albina
,
Barbara Flynn
,
Rochenda Sandall
,
Thaddea Graham
,
Kevin McNally
,
Robert Bathurst
,
Craig Parkinson
Avis favorable | Déposé le 05 décembre 2021 à 02:11 |
Spoiler
L'avant-dernier épisode de Flux nous apporte beaucoup plus de réponses que prévu, à tel point que, si on met de côté un potentiel retour de la Docteur Fugitive, je me demande vraiment si le final a suffisamment de réserves pour surprendre - à part l'éléphant dans la pièce, probablement suffisant, de la montre contenant les souvenirs oubliés. En reprenant cette imagerie culte de la série et en lui réinjectant du sens, Chris Chibnall réalise un petit coup de génie qui montre qu'au fond, avec Flux et le Timeless Child, il a tout compris à ce que la série doit être en termes de questions et de réponses. Des questions qui resteront probablement en suspend à l'issue de Flux, il y en a en effet sûrement des tas. Je pense qu'on développera assez peu les Ravagers et leur temps face à la Fugitive, notamment. Je ne suis pas ultra fan de la facilité avec laquelle Swarm et Azure pénètrent dans le lieu sacré de la Division, ça manquait de dialogues explicatifs pour le coup. Et quid la Division ne semble à l'heure actuelle n'être constituée que d'une vieille et d'un Ood ?... Cela a le mérite de donner un charme mystique à ces ennemis et à cette organisation, qui relève en effet le pari de matérialiser des enjeux plus grands que tout ce qui est venu auparavant. Une sacré prouesse en soi dans une série qui a toujours eu un mal énorme à renouveler ses menaces, retombant sur ses travers habituels de Daleks, Maître et Cybermen, malgré une tentative à moitié réussie sur le Silence. Dans Flux, il est génial de voir que les Daleks et Cybermen ne sont relégués qu'à de brefs caméos, que les Sontariens et les Anges sont boostés sur le devant de la scène, et surtout, qu'à côté de ça, rien ne fait plus intimidant et majestueux que Tecteun, Swarm/Azure (et même le Grand Serpent est une menace plutôt réussie). Forcément on sent aussi qu'on pourrait en voir tellement plus !... mais plus on en montre, plus le charisme et l'aura de tous ces éléments "pré-série" risqueront de devenir classiques. Franchement, qui aurait cru après les saisons 10 et 11, que la série arriverait dans un stade où les nouvelles idées fusent tellement de partout et sont tellement intrigantes, qu'une apparition des Daleks et Cybermen en fin de saison seraient des éléments totalement osef et délaissés, par rapport à l'envie de voir deux aliens en strass et paillettes parler à la Doc dans une pièce ??? On peut prendre un instant pour apprécier ce que Flux a réussi ? Chiboss, quoi. Bref, il y a certes des questions brûlantes qu'il faudra réussir à ravaler, prix à payer pour avoir autant intriguer et générer de la spéculation et de l'inédit... ... mais qui nous dit qu'on n'en verra pas bien plus dans quelques saisons/années ? N'est-ce pas suffisant que toutes ces pistes ne fassent "que" nous agrandir considérablement notre vision sur le show, nous divertir et nous intriguer comme des fous pendant cette saison si réussie, le tout pour se préparer à passer le relais à de futures voix dans la série ? N'est-ce pas exactement ce que Chibnall est en train de prouver : que Doctor Who est devenue une gigantesque course de relai fictive, dans cet épisode qui revient donner un sens, sans que personne ne l'ait demandé, sur des éléments majeurs et emblématiques de la saison 3, il y a quatorze ans ? Je fais référence à la reprise de la montre bien sûr, que le Docteur et le Maître avaient tout deux utilisé comme planque pour leur vraie nature (au passage, on explique pourquoi le Maître avait choisi comme par hasard le même objet que le Docteur, ce qui est beau). Et également, aux Anges Pleureurs de Blink. Encore ! Cet épisode rajoute une nouvelle fois une couche mythologique sur eux. Ce n'était absolument pas nécessaire après tout ce qu'a fait le brillant épisode 4 déjà, mais la série va encore plus loin. En définissant ses ennemis comme "quantiques" dans Blink, Steven Moffat avait probablement balancé un mot-clé pour le style. 10 saisons plus tard, les Anges se retrouvent comme acteurs majeurs dans les scènes avec la visualisation la plus explicite du Multivers dans la série qu'on ait eu, dans laquelle leur carctère quantique a toute sa place. Le tout, en restant très langue de bois sur leurs véritables fonctionnements et origines, et en laissant donc encore plus de portes ouvertes pour la suite avec eux. C'est encore brillant. Bref, Flux réussit à lier son nouveau fil rouge à la portée dithyrambique, au lore et au passé de la série, pour parvenir à donner du sens à ce qui précédait. C'est en fait une combinaison réussie des deux ères de Docteur précédentes : le nouvel arc du Silence sous l'ère Smith, ambitieux mais beaucoup trop compartimenté à son incarnation ; puis les références et hommages à outrance sous l'ère Capaldi, qui venaient à définir totalement les meilleurs épisodes de son Docteur, sans proposer véritablement quelque chose de neuf dans le lore pour la suite : Steven Moffat n'était pas en capacité de combiner les deux, Chibnall le fait en 6 épisodes + Fugitive et Timeless Children. Ce n'est pas la faute des précédents showrunners, attention ! RTD se devait déjà de ramener la série avec une vision neuve en raccrochant des wagons petit à petit pour bâtir, en un temps record, un véritable empire. Quant à Moffat, il se devait de succéder à cet empire. Et une fois bien installé et bien controversé, la fanbase aurait sans doute explosé sous la nouveauté, à une époque où une Docteur femme était synonyme d'hérésie pour beaucoup. La série a bien évolué depuis : le flambeau a été passer à Chibnall, pour qu'il sublime les concepts des deux showrunners qui l'ont précédé - voire des trois showrunners, si on considère que la maison des souvenirs qu'on ne cesse de voir va reprendre les idées principales derrière le "Cartmell Master Plan". La flamme rendant hommage à l'ère classique ne meurt jamais, et le tout sera bientôt repasser à RTD -- c'est beau purée !!! Si ça, ça ne vous rend pas votre âme de fan totalement choyée, chérie et apaisée, je ne sais pas ce qu'ils vous faut ! On est parti d'une ère où je n'était même pas sûr de considérer les saisons 11+ comme faisant partie de la "principale série", et on termine sur ce qui est sans doute la saison la plus ambitieuse du show... Du coup. A quand le spin-off sur Ruth face aux Ravagers ? A quand le prochain showrunner qui ramènera Tecteun et Rassilon ? Ou qui nous révèleront que la Division savait déjà que tout ce qu'on voit allait se passer et ont laissé les choses se dérouler pour que la Docteur grandisse et guérisse "l'Univers A" ? Soyons fou, osons rêver, et attendons patiemment...
Bon, fin de la première partie de mon avis "Galax en totale roue libre de fan, arrêtez-le avant qu'il sorte une thèse sur la série à chaque mot prononcé par un personnage". Revenons un peu sur du concret, dans une partie que j'espère plus brève. De toute façon, vous avez déjà compris que j'ai adoré l'épisode. Enfin, j'ai adoré tout ce que l'épisode m'a fait prendre conscience. L'épisode en soi est plein de défauts, mais on s'en fout, car il est aussi bourré de qualités. Toutes les scènes avec Tecteun et la Division sont proprement fascinantes, en grande partie déjà car Barbara Flynn est génialement castée dans ce rôle détestablement attachant de la mère adoptive abusive. Mais aussi grâce à la réalisation très nerveuse malgré l'aspect solennel du lieu. Là où, il est vrai, le Maître ne faisait qu'expliquer le lore au spectateur dans le final de la saison 12, on sent ici à nouveau que Flux et son rythme effréné emBELlit et améliore toutes ses parties individuelles. Peu de choses sont surprenantes en soi - on est ici bien loin du "twist pour le twist" que chérissait Steven Moffat. Que la scientifique soit Tecteun, qu'elle ait un contrôle plus grand que le simple espace temps de l'univers qu'on connaît (il s'avère que c'est du Multivers - ok, elle l'avait déjà un peu dit dans Once Upon Time). Qu'elle ait créé le Flux : tout était plus ou moins devinable, mais se tient admirablement bien. Je suis particulièrement fan de la confirmation qu'elle ait demandé elle-même à supprimer les souvenirs de sa fille adoptive, ce qui est très logique quand on y pense, mais donne une dimension encore plus perverse et manipulatoire à l'arc du Timeless Child. D'autant qu'au passage, Chibnall explique avec cynisme et poésie tout le crédo du personnage principal, notamment en la replaçant par rapport à ses compagnons d'une façon perverse. Le showrunner nous montre que derrière son """retcon""", il a, à sa manière, tout à fait cerner le protagoniste de sa série, plus au centre de tout que jamais. L'ampleur des enjeux permet en plus à Jodie Whittaker de vraiment prendre son envol dans certaines répliques.
Ils expliquent même pourquoi l'Ange avait tous les souvenirs du Docteur, ce qui n'était même pas forcément nécessaire. Malgré certaines coïncidences dans l'histoire (Vinder rencontre Diane, Bel est tombée sur un vaisseau Lupari, la Taupe Folle tombe toujours sur Dan et Yaz...), qui seront expliquées ou non, il y a un vrai effet jouissif à voir toutes les intrigues se rejoindre petit à petit, dans une saison qui a construit chaque épisode en tenant compte de sa place dans l'arc global, façon Cloud Atlas ou film de 6 heures. Cela traduit d'ailleurs le fait que, canoniquement, l'Univers se rétrécit, se recentre même en entonoir sur la Terre - une idée qui permet d'ailleurs de justifier le cocktail explosif que nous prépare la fin de Flux, avec tous les ennemis et personnages qui se regroupent. La construction de l'épisode est plus ou moins impeccable, avec les mêmes idées que Once Upon Time, mais avec moins de CGI, une meilleure répartition du temps d'écran des intrigues, et un rythme plus clair. Je suis assez fan de la partie Indiana Jones humoristique de Yaz, Dan et Jericho. L'humour est au beau fixe, la dynamique entre les trois fonctionnant extrêmement bien : Kevin McNally est gé-nial (son roulement d'yeux face au prophète du Népal m'a tué, encore plus que l'absurde de ce personnage).
La dimension internationale de leur périple est toujours une bonne idée. Et si la mission de base de trouver des anomalies et des prédictions dans l'espace-temps est très bonne et sérieuse (et encore une fois, super cohérente puisqu'on a déjà vu des personnages comme Claire et Williamson qui ont été impactés par cet événement), la chute de toute leur histoire avec cet appel à Karvanista qui ne peut rien pour eux, m'a bien fait rire également :
Autre point : Williamson, justement. Je détestais ses apparitions dans la plupart des épisodes. C'était trop gratuit, toujours la même chose, pas très intéressant car on savait qu'il allait avoir une importance à un moment donné. Et l'acteur n'est pas dingue et dans le surjeu immédiat. A part ce dernier point qui ne s'est pas énormément amélioré (même s'il a enfin du registre différent à jouer, et qu'il est plus intéressant quand il est face à un autre acteur qui peut lui donner la réplique et l'empêcher de faire ses monologues de chapelier fou), j'ai reconsidéré tout le reste grâce à la superbe idée de l'épisode : les tunnels vers différents points d'espace-temps. C'est LA solution pour que Yaz, Dan & co rejoignent toutes les époques où l'intrigue a lieu. Et la seule façon pour laquelle ça marche, c'est que les personnages comprennent l'importance de ce fou. Et la seule façon pour que ça soit faisable, c'est de lui faire faire beaucoup trop d'apparitions aléatoires marquantes et bizarres dans leurs aventures précédentes. C'est assez cool de justifier aussi bien le caractère aléatoire agaçant du personnage dans la série, comme d'un moyen pour les personnages dans la fiction de comprendre qu'il faut le suivre pour trouver la sortie. Franchement, même si ça n'enlève rien à la lourdeur de ses apparitions en épisode 2 et 3, chapeau tout de même pour retomber aussi bien sur ses pattes. D'autres remarques en vrac sur cette partie de l'épisode : Yaz est vraiment bien cette année, rigolote et courageuse, et j'aime beaucoup le concept (un peu facilement amené, certes) de l'hologramme du Docteur (Chibnall s'auto-plagie d'il y a deux épisodes avec l'hologramme de Bel et Vinder, mais chut, on ne dira rien car ça fait deux fois qu'il rend une relation à distance plus intéressante qu'une intéraction physique entre les personnages). Aussi, j'aime le fait qu'elle mentionne en début d'épisode, le fait que prendre un artefact ancien est du vol, en guise de petit message anti-colonialiste sympa qui est resté cohérent tout au long de l'ère Chibnall. D'autant plus avec ce qu'on sait maintenant de la Division et de leur vision impérialiste : "certaines civilisations sont en retard et n'avancent pas comme on veut, allons régler ça" brrr - un concept très "Silence" appliqué à l'échelle de l'Univers et de la mythologie, et présentée de façon plus policisée. Sans oublier Tecteun la colonialiste, qui voit une enfant seule dans un endroit inconnu, et conclue immédiatement qu'il lui appartient de l'emmener pour la sauver de sa pauvre condition - alors que sa condition était juste différente de la sienne, et qu'elle mourrait juste d'envie d'un rat de laboratoire à disséquer pour avancer.
Au passage, j'adore le fait que la Docteur évoque d'autres hypothèses sur l'enfant près de la faille : le fait qu'elle ait pu être volée à des personnes qui devaient la récupérer de base de l'univers B, ou bien le fait qu'elle n'est peut-être pas arrivée seule de l'univers A mais que quelqu'un (ses vrais parents ?) ne soient tombés dans la faille avant elle, etc. Ce sont des éléments évidents auxquels la fanbase aurait pu naturellement aboutir, si on n'était pas trop obnubilé à se châmailler sans arrête sur "non mais en fait le Maître a menti, non mais en fait c'est lui le Timeless Child, non mais et puis d'abord ça retcon tout donc c'est sûrement faux" (des remarques que le script prend le temps d'enterrer à tout jamais, merci bien, next). Personnellement j'ai été surpris par ces bonnes théories de la part du Docteur. Reste enfin UNIT. Comme je l'ai dit, j'ai trouvé l'infiltration du Grand Serpent assez fun à suivre (quoique les scènes sont un pooiiiil longuettes pour ce qu'elles sont). Les nombreuses références à UNIT montrent que Chibnall a bossé ses cours d'histoire et revu ses classiques - dans tous les sens du terme ;). J'avoue que, même si j'apprécie notamment l'hommage au Brigadier, je m'en balek un peu des références à la période Three. Je mouille surtout pour le retour de Kate et la simple mention d'Osgood. Mais surtout, SURTOUT. UNIT démentelé en 2017. Quel sacré filou Chibnall. Il avait tout prévu - en tout cas, c'est ce qu'il a dit. Il savait qu'il voulait démenteler UNIT pour expliquer ensuite ce qui avait pu se passer, pour enfin (là c'est moi qui interprète, mais ça paraît logique) mieux les ramener en force, probablement dans un spécial. Mais quel sacripan. Bon, je ne regrette pas mes mots durs en son égard à l'époque de Résolution. C'était la période la plus sombre de la série, on ressortait d'une saison de Tsuranga et de Battle of Ranskor Av Kolos. J'avais tous les droits de ne pas croire en Chibnall, de ne pas croire qu'il avait une vision de fan, et d'être outré par le retrait aussi cheap d'UNIT. Même Jenna Redgrave (l'interprète de Kate) ne pensait pas revenir et avait pris "sérieusement" la fin d'UNIT. Et la scène était vraiment cheap, avec une blague sur le Brexit qui passe toujours aussi mal maintenant, du coup. Mais faute avouée, à moitié pardonnée. UNIT est de retour et l'effet jouissif est réussi, bien plus que s'il avait été simplement ramené d'un épisode à un autre. Allez, plus qu'à canoniser Sacha Dhawan comme une incarnation pré-Missy, et Chibnall sera revenu sur littéralement tous les problèmes de son ère, comme si tout avait été méticuleusement orchestré. En tout cas, j'ai beaucoup apprécié cet hommage à UNIT à travers les âges, de ses débuts à ses fins. Et puis mine de rien, ça fait un peu vent frais dans la série, car à part changer la tenue vestimentaire d'Osgood et Kate qui fait des trucs bad-ass, UNIT n'avait jamais eu droit à une vraie "intrigue" dans la nouvelle série. C'est assez dingue de voir que Flux trouve du temps pour ça et l'intègre aussi bien dans son récit. Reste à voir jusqu'où ces péripéties arriveront d'ici la fin de l'ère de Jodie, mais en attendant, et comme pour tout le reste de l'épisode je salue à nouveau l'idée, l'exécution (malgré ses défauts) et la hype engendrée. Avoir réconcillié l'ère Chibnall avec elle-même : c'est bon. S'inscrire dans une passation de la nouvelle série tout en bouleversant le lore depuis les classiques : c'est bon. Faire une super saison au passage : c'est (presque) bon. Il ne reste à Flux qu'à ne pas louper l'aterrissage, et tenter de résoudre une ribamBELle d'intrigues. Et même si c'est mission impossible, cela aura déjà été a journey of a lifetime... et c'est bien tout le but, non ? |
Avis favorable | Déposé le 02 décembre 2021 à 15:10 |
Après l'épisode précédent 100% action/frisson, retour à un calme plus relative, mais où Chibnall, le grand fou, en profite pour ajouter une nouvelle menace, à savoir le Grand Serpent. C'est drôle, après le premiere, je me demandais si cette saison allait tenir le rythme, maintenant, je me pose la question de savoir si elle va réussir à clore toutes les intrigues qu'elle a lancé (Claire a donc été définitivement abandonné sur le bord de la route, alors ? Sniff). Sinon, j'ai beaucoup aimé les Aventures Low Budget d'Indiana Jones avec Yaz, Dan et Jerricho (le trio fonctionne bien), ce qui acte que pour leur dernière saison à elles deux, la Docteur et Yaz n'auront vécu que des aventures en parallèle. Enfin, j'aime beaucoup la sobriété chez les Méchants cette saison, que ce soit le trio coloré, le Serpent Humain ou la Maman Indigne, loin du cabotinage et des grimaces du Maître de l'année passée, ça fait du bien. |
Avis favorable | Déposé le 30 novembre 2021 à 12:00 |
L'épisode est sympathique, mais il arrive un peu ce que je craignais : Chibnall va avoir bien du mal à présenter un tout cohérent et il ne faudra pas trop regarder les détails de sa construction pour apprécier l'ensemble. Comme c'est un scénariste moyen, il nous fait trois fois le coup (en deux épisodes) du personnage ayant des visions : Claire, Papy Tunnel et l'Indou en haut de la montage. Même si je mets de côté que je déteste ce genre de truc dans une oeuvre, il l'utilise quand même à chaque fois pour faire avancer l'intrigue quand elle se retrouve dans l'impasse (c'est particulièrement visible pour l'Indou). Il y a plein de détails qui passent pas vraiment : Tectun qui libère les Ravagers et qui ne garde pas un oeil dessus, les Ravagers qui utilisent l'énergie des derniers humains pour créer un lien psychique (!) avec le Docteur / Tectun, etc. C'était trop ambitieux pour Chiboss qui avait une bel(le) idée directrice mais qui n'a pas le talent de RTD ou de Moffat pour maquiller ça de manière harmonieuse (et même les trixs de Moffat se voyaient à la fin). Il y a tout de même deux idées qui m'ont fait apprécier l'épisode : la ré-utilisation de la montre du run de RTD dont Chibnall donne une origine (encore une fois !) et surtout cette idée merveilleuse du pourquoi le Docteur prend des compagnons. Relier cette idée inhérante à la construction d'une série (il faut bien que le Docteur interagisse avec quelqu'un) à son origin-story (elle reproduit le schéma de sa mère) est franchement un très beau coup de la part de Chiboss. J'en reviens toujours pas d'être passé d'un scénariste semblant être pétrifié par la moindre idée à ce nerd qui recolle plein de trucs de la série en leur donnant à chaque fois des explications satisfaisantes. Ca oui, c'est vraiment le plus gros mystère de la série. Et j'aimerais bien qu'il soit expliqué un jour. En attendant, j'espère vraiment que Chiboss va faire le double hat-trick. Allez Chris, on y croit ! |
Doctor Who X Pirates des studios de Cardiff.
Doctor Who : Eve of the fin de l’ère Chibnall.
Une aventure terriblement grande.
Peut-être l’épisode le plus inutile qui n’a jamais été conçu, avec Chibnall qui prend trois idées d’histoires pour n’en faire qu’une qui ne marche pas, ceci dit c’est très fun.